C’est quoi un créateur ou une créatrice de contenus, exactement ?
Créateur ou créatrice de contenus, influenceur ou influenceuse, ambassadeur ou ambassadrice de marque… Nous entendons tous ces mots au quotidien, et pourtant, il n’est parfois pas si simple de comprendre ce que cela signifie réellement. Alors, qu’est ce que le métier de créateur ou créatrice de contenus implique réellement ? Comment structurent-ils leur activité, comment gagnent-ils leur vie ? L’agence Just Go vous donne toutes les clés pour comprendre ce monde !
Créateur ou créatrice de contenus : une définition
Souvent aussi désignés par le terme influenceur ou influenceuse, les créateurs ou créatrices de contenus sont des personnes qui, grâce à une activité en ligne, exercent une certaine influence sur les utilisateurs et utilisatrices. Pour être plus précis, la loi du 9 juin 2023 catégorise comme créateur ou créatrice de contenus les personnes qui, en échange d’une rémunération ou d’avantages en nature, exercent un pouvoir d’influence sur les décisions d’achats des consommateurs et consommatrices. Les marques, quant à elles, font appel à des créateurs ou créatrices de contenus afin d’apporter de l’exposition à leur produit ou leurs services, de la notoriété ou de la conversion, en fonction de leur objectif marketing.
Si, au départ, les premiers influenceurs ou influenceuses ont souvent démarré via leurs propres canaux (blogs, newsletters…), c’est bien sur les réseaux sociaux que l’influence au sens moderne du terme a vu le jour. Par Instagram, YouTube, Twitter ou encore plus récemment TikTok, le marché de l’influence a explosé ces dernières années, au point de représenter aujourd’hui plus de 22 milliards d’investissement annuel pour les marques, un chiffre en constante croissance. Aujourd’hui, 4 milliards de personnes sur la planète utilisent les réseaux sociaux environ 2 heures et demie par jour – un chiffre lui aussi en croissance. Rien d’étonnant donc à ce que l’on dénombre environ 200 000 créateurs et créatrices de contenus en activité rien qu’en France. En termes d’échelle, tout est possible : du nano-influenceur à moins de 1000 abonnés, spécialisé dans un sujet de niche, à la célébrité suivie par plusieurs millions de followers.
Le quotidien des créateurs ou créatrices de contenus
S’il y a autant de personnes qui peuvent se déclarer créateurs ou créatrices de contenus, c’est bien grâce à la très large variété de profils pouvant exercer ce métier. Comme le nom l’indique, la mission première est donc la création de contenus, tournant autour de leurs sujets de prédilection : lifestyle, beauté, mode, sport, gaming, voyage, cuisine, cinéma… Il existe autant de secteurs que de passions possibles. C’est généralement par l’exacerbation d’une passion sur les réseaux sociaux qu’une communauté se forme et qu’un influenceur parvient à développer son activité.
Mais ce n’est pas tout : un bon créateur ou créatrice de contenus ira généralement jusqu’à développer des formats originaux, fédérer autour de sa passion, développer des partenariats et des projets pertinents. La clé de voûte de la création de contenu est toujours la même : établir une relation de confiance basée sur la sincérité et la transparence.
Du point de vue matériel, c’est extrêmement simple : un smartphone suffit afin de pouvoir commencer à créer du contenu. Dans la pratique, les créateurs et créatrices de contenus ont une véritable fibre créative, et utilisent souvent des logiciels de création comme la suite adobe (Photoshop pour la retouche photo, Premiere Pro pour le montage vidéo…) ou des alternatives gratuites. En bref : il y a autant de créateurs et créatrices de contenus différents qu’il y a de moyens de parler d’une passion ou d’un intérêt commun.
Bien souvent, le créateur ou la créatrice de contenus mène, comme les marques, une stratégie de contenu et du storytelling sur les réseaux sociaux. Par la création de séries de vidéos ou de rendez-vous sur une chaîne YouTube, par des posts personnels ou des stories spontanées sur Instagram, par un planning assidûment suivi…
Le défi de l’authenticité chez les créateurs ou créatrices de contenus
Il y a encore quelques années, avant que le métier de créateur ou créatrice de contenus ne se professionnalise, l’authenticité de ces derniers ne pouvait pas vraiment être remise en question : seule la passion pouvait motiver ces personnes à s’investir autant dans la création. Aujourd’hui, la donne a changé. En faisant entrer la monétisation, puis les opérations rémunérées dans l’équation, la question de l’authenticité des influenceurs et influenceuses de contenus a pris une place centrale dans le débat entourant cette profession.
Mais alors, comment s’assurer de l’authenticité d’un créateur ou d’une créatrice de contenus ? Comme bien souvent, tout est une question d’équilibre : le contenu “commercial” est-il aussi fréquent que le véritable contenu “organique” ? Un bon moyen de s’assurer de la pertinence et de l’authenticité d’une opération d’influence est de comparer les performances d’un post en partenariat avec un post normal. En effet, le taux d’engagement a tendance à reculer lorsqu’il s’agit d’une opération commerciale. Si celui-ci se maintient à des taux relativement similaires, c’est que l’opération est pertinente aux yeux du public. En toute logique, un créateur de contenus dont le seul contenu serait publicitaire aura peu de chances de réussir à fédérer et engager sa communauté.
Et du point de vue de l’éthique, comment s’assurer que le créateur ou la créatrice de contenus respecte bien toutes les règles concernant son contenu ? L’ARPP, l’autorité de régulation professionnelle de la publicité, s’est saisie rapidement du sujet en créant en 2021 le Certificat de l’influence responsable. Puis, par la loi du 9 juin 2023, les pouvoirs publics ont établi des règles précises afin de protéger le monde de l’influence des dérives.
Pour en savoir plus sur le sujet, rendez-vous sur notre article dédié à la réglementation du marketing d’influence !
La structuration de l’activité de créateur ou créatrice de contenus.
Bien entendu, en France nul ne peut avoir une activité rémunératrice sans avoir une structure juridique permettant d’être en règle auprès des autorités, notamment fiscales. Pour une grande majorité des créateurs et créatrices de contenus français, l’auto-entreprise peut sembler être la solution à privilégier : des démarches simplifiées, une société et un SIRET créés en quelques clics… et surtout, une structure indissociable de la personne physique qu’est l’influenceur ou l’influenceuse. Le statut convient surtout aux influenceurs et influenceuses les moins sollicités, puisque le statut d’auto-entrepreneur permet de nullifier les charges en l’absence de chiffre d’affaires, et de simplifier les démarches (pas de compte bancaire professionnel à ouvrir, ni de tenir une comptabilité par exemple…)
En revanche, la donne change lorsque le créateur ou la créatrice de contenus se professionnalise au point qu’il n’est plus rentable de rester sur le statut d’auto-entrepreneur. Dans ce cas, la piste privilégiée est souvent la SARL, ou l’EURL. Un statut très commun dans le monde de l’entreprenariat. Plus protecteur, celui-ci ouvre aussi à d’autres perspectives comme celle d’employer et rémunérer d’autres personnes (monteurs, cadreurs, agents, etc). Souvent, les créateurs ou créatrices de contenus ayant atteint ce niveau de professionnalisation font aussi appel à un cabinet de gestion ou de comptabilité afin de venir en aide sur les questions administratives, et sont représentées par un agent.
La rémunération des créateurs et créatrices de contenus
TikTok, Twitch, YouTube… La majorité des plateformes sur lesquelles exercent les créateurs et créatrices de contenus proposent aujourd’hui une fraction de la rémunération basée sur les publicités vues par les utilisateurs et utilisatrices. Un début de rémunération, mais qui n’est souvent pas à la hauteur du travail investi. D’où le besoin de s’associer avec des marques afin de rendre viable ce modèle.
Bien évidemment, les budgets alloués aux campagnes et aux partenariats vont grandement varier selon la portée des créateurs et créatrices de contenus sélectionnés ainsi que du type de contenu produit : une story instagram, plus éphémère, sera plus accessible qu’un reel ou un post. Et bien entendu, une audience de quelques milliers de personnes ne peut pas se comparer avec plusieurs millions.
La somme peut aussi largement varier en fonction du mode de partenariat convenu : aujourd’hui, certaines marques font le choix de rémunérer les influenceurs et influenceuses en fonction de l’engagement ou de la portée du placement de produit (on parle de CPE- coût par engagement) dans ce cas. Dans d’autres cas, l’affiliation est une alternative qui permet de rémunérer le créateur ou la créatrice de contenus via une part des conversions que la campagne va générer.
Enfin, le secteur dans lequel exerce l’influenceur ou l’influenceuse entre aussi en compte: la beauté et la mode, secteurs compétitifs, sont plus coûteux que dans le secteur de la culture.
Avec autant de paramètres et de variables, on comprend facilement comment le coût d’une opération d’influence peut varier de quelques dizaines ou centaines d’euros, à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Et ce, sans mentionner les campagnes dont la “rémunération” se mesure en nature : voyages, produits…
On comprend aussi facilement la difficulté que peuvent avoir les annonceurs à budgétiser leurs campagnes d’influence. Pour s’en assurer, bénéficier de l’expertise d’une agence d’influence peut être une excellente solution.
Qu’est-ce qu’une agence d’influence ?
Bien que l’influence soit une branche encore jeune du marketing, celle-ci est en pleine expansion. Une agence d’influence est une agence qui se spécialise dans la mise en relation entre les marques et les créateurs et créatrices de contenus sur les réseaux sociaux.
Par sa spécialisation et son expertise du secteur, l’agence est capable de fournir rapidement aux marques une recommandation précise du ou des profils d’influenceurs ou influenceuses à solliciter. Parfois, comme c’est le cas chez Just Go, l’agence d’influence dispose d’un panel de talents partenaires en exclusivité, avec lesquelles une relation de confiance est déjà nouée.
Cette pratique a l’avantage d’instaurer des bases de travail saines entre créateur ou créatrice de contenus, agence et annonceur. Une assurance de voir la campagne se passer du mieux possible. De même, l’agence d’influence se trouve dans une position stratégique afin de pouvoir négocier les différentes conditions de la campagne : contrats, tarifs, contenus à fournir, échéances…
L’agence Just Go est spécialisée en famille et parentalité. Nous permettons à un panel de talents de faire bénéficier de leur visibilité, leur sincérité et leur authenticité à des marques. Notre approche est collaborative, bienveillante et transparente.
Pourquoi faire appel à une agence d’influence ?
Par sa connaissance du marché de l’influence et la compréhension de toutes ses mécaniques, l’agence d’influence peut aider les annonceurs à créer leurs campagnes de A à Z en développant des stratégies de contenu. Cette expertise permet un ciblage précis, autant dans la sélection du ou des profils de créateurs et créatrices de contenus, mais aussi dans tous les paramètres de la campagne : son timing, les typologies de contenus à produire…
Enfin, pendant et après la campagne, l’agence d’influence a le savoir-faire requis afin de décrypter les vastes quantités de données et de chiffres mis à disposition par les plateformes. En fonction des objectifs de la campagne, l’agence d’influence sélectionne les KPIs spécifiques, et en tire une analyse détaillée. Ainsi, l’agence peut jauger de la réussite de la campagne et orienter la marque vers les prochaines étapes, afin de maximiser le rendement et son retour sur investissement. Vous voulez en savoir plus sur les agences d’influence, c’est par ici !
En bref, faire appel à une agence d’influence, c’est l’assurance de réunir en un seul interlocuteur toutes les expertises du domaine, afin de copiloter sereinement la campagne et en maîtriser tous ses paramètres. Tout ce qu’il faut pour faire rayonner une marque sur les réseaux sociaux !